Affaire de la sextape: l'avocat de Benzema dénonce "une enquête à charge"
GLOBE ÉCHOS | 22/10/21 14:36
L'avocat de Karim Benzema, Me Antoine Vey, a dénoncé vendredi une "enquête à charge" contre la star du Real Madrid, lors du dernier jour du procès de "l'affaire de la sextape", où le parquet a requis 10 mois de prison avec sursis.
Le dossier a été construit sur le "ressenti" de la victime présumée Mathieu Valbuena, a-t-il argué lors de sa plaidoirie, dénonçant les "hypothèses et les spéculations" avancées par l'accusation.
Me Antoine Vey a demandé la relaxe pour son client.
"L'élément intentionnel de l'infraction" reprochée à l'attaquant de 33 ans, à savoir la complicité de tentative de chantage, n'est pas caractérisé, a-t-il martelé à la barre.
"On peut se demander ce qui intéresse vraiment les Français dans cette affaire? Le sexe? L'argent? Le football? Pas la chose judiciaire en tout cas", a-t-il plaidé.
Revenant sur la conversation téléphonique entre Benzema et son ami d'enfance Karim Zenati, au cours de laquelle tous deux se moquent de Valbuena après que Benzema lui a parlé, l'avocat a reconnu que la star du Real Madrid n'était "pas dans la contrition la plus absolue".
"On n'a jamais dit qu'il était bienveillant (...) mais ce n'est pas une infraction pénale", a-t-il développé.
Jeudi lors de son réquisitoire, la procureure Ségolène Marés a estimé que les écoutes prouvent que Benzema "s'inclut dans cette équipe et s'associe dans ce projet" de tentative de chantage autour d'une vidéo intime.
En plus des 10 mois de prison avec sursis, l'accusation a requis une amende de 75.000 euros contre l'attaquant de l'équipe de France, candidat au Ballon d'or et absent du procès.
Une absence qui ne constitue pas "une stratégie judiciaire", a appuyé Me Vey vendredi, qui a mis en avant la "pression sportive" autour de son client, qui a disputé un match en Ukraine mardi soir et doit préparer le "Clasico" de dimanche contre le FC Barcelone.
Lors des autres plaidoiries de la défense, Me Tewfik Bouzenoune, l'avocat de l'intermédiaire Younes Houass (contre qui le parquet a demandé 18 mois de prison avec sursis) a également regretté que ce soit "le ressenti de la victime qui conditionne les négociations".
Le délibéré devrait être rendu dans l'après-midi. Contre les quatre autres prévenus de cette affaire, le ministère public a requis des peines allant de 18 mois avec sursis à quatre ans de prison.
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