Présidentielle 2022: Le Foll réclame une primaire au PS
GLOBE ÉCHOS | 08/07/21 14:31
Le maire PS du Mans Stéphane Le Foll a réclamé jeudi l'organisation d'une primaire au sein du PS pour choisir un candidat à la présidentielle de 2022, refusant de se ranger derrière Anne Hidalgo et critiquant l'absence de débat dans le parti.
"On ne peut pas préparer une présidentielle sans qu'il y ait quand même un minium de débat (...) Il faudrait au moins un débat - au sein du PS - très ouvert, donc une primaire, pour pouvoir discuter un tout petit peu", a estimé l'ancien ministre sur Public Sénat. "Il faut une méthode pour choisir (un candidat, NDLR), et ça doit être un vote".
Faisant "le constat qu'il n'y aura pas de candidat commun à gauche", il a estimé que la primaire organisée par les écologistes avait le mérite d'engendrer un débat d'idées.
Or au PS "aujourd'hui qu'est-ce qu'il y a sur la table? Où sont les débats? Qu'est-ce qu'on propose? Comment on voit le monde de demain? Quelles sont les premières grandes mesures" qu'un président socialiste prendraient?, a-t-il demandé.
Il a reconnu que "bien sûr" en cas de primaire il se sentirait "légitime à participer", disant préparer un livre pour "présenter (ses) idées".
À ses yeux, la maire de Paris Anne Hidalgo n'est pas, "bien sûr", une candidate naturelle à la présidentielle.
"Je suis assez surpris que ça commence comme au bon vieux temps des congrès du Parti socialiste par +J'aligne des signatures+ (...) Dire +Il suffit de signer+, c'est une erreur", a-t-il réaffirmé en référence à la tribune signée par 200 élus fin juin pour la pousser à se présenter.
Stéphane Le Foll "attend" donc "les propositions" d'Anne Hidalgo qu'elles a promis de dévoiler le 12 juillet lors d'un rassemblement d'élus de gauche à Villeurbanne.
Il s'est aussi attaqué à l'agenda du congrès du PS, les 18 et 19 septembre à Villeurbanne, qui ne porte que sur "des textes présentés en novembre 2020", sans "tenir compte des élections régionales" qui ont eu lieu depuis, et la reconduction d'Olivier Faure à la tête du parti, pour lequel il a assuré qu'il ne voterait pas "au vu de ce qui s'est passé depuis trois ans".
"Ce parti aujourd'hui n'a plus de vitalité démocratique, et c'est la responsabilité d'Olivier Faure", a-t-il accusé.
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