FOOTBALL) - Ronaldo et la Coupe du Monde, une histoire inachevée

GLOBE ÉCHOS | 14/12/22 12:53

Sorti en larmes après l’élimination du Portugal face au Maroc (0-1) en quart de finale de la Coupe du Monde, Cristiano Ronaldo à sans aucun doute disputé son dernier match dans la compétition et semble avoir dit adieu à son rêve de remporter ce prestigieux trophée. Une triste sortie pour cette légende qui n’aura jamais été mise en confiance par Fernando Santos durant ce Mondial. Retour sur une histoire qui restera inachevée.

La sortie est triste, le cœur est lourd. Sorti en larmes après l’élimination du Portugal face au Maroc en quart de finale de la Coupe du Monde (0-1), Cristiano Ronaldo sait comme nous tous que son rêve de remporter ce prestigieux trophée s’est envolé. Le Qatar devait être le lieu d’une dernière grande sortie pour cette légende aux 118 buts en 196 sélections après une saison 2022 plus que compliquée avec #ManchesterUnited, dont la fin s’est terminée par une résiliation de contrat. Malgré son statut de star planétaire et de meilleur joueur de la sélection, la dernière sortie du Portugais ne restera pas dans l’histoire. Titulaire lors des trois matchs de groupe, contre le Ghana (3-2), la Corée du Sud (2-1) et face à l’Uruguay (2-0) puis remplaçant lors du huitième de finale, où il assiste à la victoire des siens face à la #Suisse (6-1) et lors du quart de finale, où malgré son entrée (76’) il ne réussit pas à égaliser face au Maroc, CR7 n’a pas performé durant le tournoi. Mis sur le banc par Fernando Santos à partir des matchs à élimination directe, sa situation en à frustré plus d’un, notamment son épouse Georgina Rodriguez qui s’est indigné sur les réseaux sociaux en s’adressant directement au sélectionneur : «Vous ne pouvez pas sous-estimer le meilleur joueur du monde, votre arme la plus puissante», a t-elle exprimé. En sortant dès la fin du match, Ronaldo à boucler la boucle de son histoire en Coupe du Monde qui reste inachevée dans la plus belles des compétitions internationales.

2006 à 2022, cinq échecs consécutifs

Malgré ses 118 buts inscrits en 196 sélections, qui ont fait de lui le meilleur buteur de la sélection, le Portugais de 37 ans n’a jamais été capable de porter son équipe vers le toit du monde. En cinq participations, l’ancien joueur du Sporting, du #RealMadrid et de la #JuventusTurin à tout de même inscrit huit buts en vingt matchs dans la compétition. Pour sa première participation à 21 ans, Ronaldo n’a pas le même statut qu'aujourd'hui car le capitanat est confié à Luis Figo. En Allemagne, il participe au bon parcours des siens lors de la Coupe du Monde en jouant les six des sept matchs mais n'a inscrit qu'un but. Et comme le hasard fait bien les choses, le #Portugal de Ronaldo s’arrête en demi-finale face à l'Équipe de France (0-1) d’un certain Zinédine Zidane, qui sera son futur entraîneur au Real Madrid quelques années plus tard. Quatre ans plus tard en Afrique du Sud, Ronaldo est la tête d’affiche de l’équipe mais là encore le Portugais ne trouve le chemin des filets qu'à une seule reprise lors de l’éclatante victoire face à la Corée du Nord (7-0).

Cette fois, le Portugal quitte la compétition dès les huitièmes de finale, éliminé par le futur vainqueur l’Espagne (0-1). L’édition suivante organisée au Brésil sera la pire de ces cinq participations puisque la Seleçao ne sort même pas le premier tour et termine troisième du groupe G derrière l’Allemagne et les Etats-Unis. Et comme en 2010, il n'a inscrit qu’un but. Vainqueur d’une cinquième C1, #Ronaldo s’envole en #Russie où malgré une élimination en huitième de finale face à l’#Uruguay (0-2), il se montre beaucoup plus efficace lors du premier tour avec quatre buts inscrits dont un triplé mémorable face à l’Espagne (3-3). En sortant du terrain après la défaite face au #Maroc, le Portugais voit son histoire avec la Coupe du Monde se terminer. Toutefois, il restera le seul joueur de l'histoire à avoir marqué lors de cinq Coupe du Monde différentes, contrairement à son ami et rival #LionelMessi. De quoi relancer le débat avec l’Argentin ? A vous d’en juger.

 

Mathieu Péan pour Globe Échos

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