Une enquête ouverte contre Pierre Ménès sur ses agissements à Canal+

GLOBE ÉCHOS | 06/01/22 12:04

Une enquête a été ouverte mardi à Nanterre contre l'ancien chroniqueur vedette Pierre Ménès pour des faits dénoncés par la journaliste Marie Portolano dans un documentaire diffusé en mars dernier sur Canal+, a indiqué le parquet de Nanterre sollicité par l'AFP.

Après une enquête interne à Canal+ au cours de laquelle, selon BFMTV, sept personnes ont dénoncé des faits de "harcèlement sexuel" commis par Pierre Ménès, l'Inspection du travail a transmis en décembre un signalement au parquet de Nanterre, qui a ouvert une enquête préliminaire contre le célèbre journaliste sportif.

Les investigations sont confiées à la Brigade de répression de la délinquance contre les personnes (BRDP).

Pierre Ménès est notamment accusé d'avoir soulevé la jupe de Marie Portolano et de lui avoir touché les fesses, hors antenne et devant le public de l'émission du Canal Football Club, en 2016. Il assure ne pas s'en souvenir, en raison de graves problèmes de santé à l'époque.

Il est aussi accusé d'avoir embrassé de force deux chroniqueuses, Isabelle Moreau et Francesca Antoniotti, dans des émissions de télévision.

Pierre Ménès avait quitté Canal+ à l'été 2021 après les révélations de Marie Portolano dans son documentaire "Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste", traitant du sexisme dans le milieu du journalisme sportif.

Une enquête interne avait été ouverte dans la foulée par la chaîne Canal+, accusée d'avoir retiré du documentaire les passages qui incriminaient le plus leur chroniqueur vedette.

M. Ménès, 58 ans, sera par ailleurs jugé en juin 2022 à Paris, pour une affaire d'agression sexuelle.

A l'issue du match PSG-Nantes du 20 novembre 2021 au Parc des Princes à Paris, une femme a signalé à la police des faits d'agression sexuelle dont Pierre Ménès serait responsable, sans porter plainte.

Le parquet de Paris avait ouvert une enquête. Pierre Ménès, qui conteste les faits, avait été placé en garde à vue et à l'issue de celle-ci, il s'était vu délivrer une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) pour être jugé le 8 juin.

 

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