L’ancien président brésilien Lula termine sa tournée européenne

GLOBE ÉCHOS | 20/11/21 19:14

En Europe, l’ancien président du Brésil Lula a réaffirmé sa position « il faut une nouvelle gouvernance mondiale ». Le leader du Parti des travailleurs a effectué une tournée dans plusieurs pays dont la France. Retour sur ce moment fort qui a marqué les esprits.

C’est un Lula revendicatif, expressif et déterminé qui s’est rendu en Europe. A un an de la présidentielle au Brésil, Lula Da Silva veut se poser en alternative à Jair Bolsonaro. « Il n’a rien fait pour sauver l’Amazonie et sa forêt », a commenté avec dépit l’ancien président brésilien devant les étudiants de Sciences Po Paris. « Je ne lâcherai pas, notre pays doit fixer un nouveau cap », a-t-il martelé devant la presse, expliquant que le Brésil doit être un leader régional sur différents plans.

Berlin, Bruxelles, Madrid ou encore Paris, Lula a été accueilli avec les honneurs, digne d’un chef d’Etat. Lors de cette tournée, il a évoqué sa volonté de revoir l’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et le Mercosur. « Les partenaires européens doivent comprendre que nous devons exporter des produits finis qui ont plus de valeur ajoutée pour […] qu'on puisse avancer » a expliqué Lula en marge de sa visite dans la capitale française. Pour lui, l’accord contribue à désindustrialiser le Brésil et affaiblit l’économie de ce qu’on considère comme une puissance émergente.

lors que les relations entre Jair Bolsanaro et Emmanuel Macron ne sont pas au beau fixe, Lula est venu voir le président français pour faire entendre son point de vue et ses idées. Un point commun : leur combat contre l’extrême droite. 

Cette rencontre a été officialisée à la dernière minute par le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. L’objectif ? « aborder des sujets absolument fondamentaux; La crise sanitaire, son impact social, son impact sanitaire et puis évidemment les enjeux environnementaux, la question climatique, la question de la lutte contre la déforestation ». 

 

Par Guillaume Asskari pour Globe Échos

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